(Alliance News) – Les marchés actions étaient atones à la mi-journée vendredi, tandis que les contrats à terme sur l’or atteignaient un nouveau record et que les investisseurs se tournent vers la prochaine rencontre entre les dirigeants américain et russe, Donald Trump et Vladimir Poutine.

L’indice FTSE 100 progressait de 4,53 points, soit 0,1 %, à 9 105,30 points. Le FTSE 250 reculait de 27,66 points, soit 0,1 %, à 21 910,44 points, et l’AIM All-Share cédait 2,69 points, soit 0,4 %, à 760,82 points.

Le Cboe UK 100 était stable à 911,97 points, le Cboe UK 250 reculait de 0,1 % à 19 305,02 points, et le Cboe Small Companies perdait 0,5 % à 17 092,18 points.

Sur le continent, le CAC 40 à Paris gagnait 0,3 %, tandis que le DAX 40 à Francfort cédait 0,1 %.

« Le FTSE 100 parvenait tout juste à garder la tête hors de l’eau pour rester au-dessus du seuil des 9 100 points vendredi matin », a commenté Danni Hewson, analyste chez AJ Bell.

« Dans l’ensemble, ce fut une semaine mitigée pour l’indice, la décision partagée et le ton restrictif adoptés hier par la Banque d’Angleterre ayant soutenu la livre et pesé sur la valeur relative des revenus majoritairement étrangers du Footsie.

« Les contrats à terme sur l’or aux États-Unis ont atteint un nouveau sommet historique après l’annonce de l’imposition par l’administration Trump de droits de douane sur les lingots d’un kilo. Porté par son statut de valeur refuge et par l’affaiblissement du dollar en 2025, ce développement incitera les amateurs d’or à viser le seuil des 4 000 USD. »

L’once d’or au comptant était cotée à 3 388,82 USD vendredi, contre 3 387,20 USD jeudi soir. Les contrats à terme sur l’or atteignaient un nouveau record autour de 3 534,00 USD.

Le baril de Brent progressait à 66,92 USD à la mi-journée à Londres, contre 66,48 USD jeudi soir.

Joshua Mahony, analyste chez Rostro, a ajouté : « Les marchés européens ont entamé la séance avec une certaine prudence, sans parvenir à prendre de l’élan, dans un contexte où la date limite donnée à la Russie pour mettre fin à son conflit avec l’Ukraine arrive à échéance.

« La rencontre à venir entre Trump et Poutine dans les prochains jours incite les marchés à la patience pour l’instant, les prix du pétrole ayant chuté à un plus bas d’un mois, signe que les inquiétudes liées à un abandon du pétrole russe restent limitées. Néanmoins, ceux qui suivent les discussions passées entre Poutine et Trump resteront probablement sceptiques quant à un éventuel accord, ce qui pourrait raviver la volatilité du marché pétrolier. »

La livre sterling s’échangeait à 1,3435 USD à la mi-journée à Londres, contre 1,3412 USD jeudi soir. L’euro restait inchangé à 1,1631 USD. Face au yen, le dollar montait à 147,80 JPY contre 147,44 JPY.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé vendredi la suspension des exportations de matériel militaire vers Israël susceptible d’être utilisé dans la bande de Gaza, à la suite de la décision du gouvernement israélien d’intensifier ses opérations dans ce territoire côtier.

Merz a estimé qu’il devenait « de plus en plus difficile de comprendre » comment le plan militaire israélien pourrait permettre d’atteindre des objectifs légitimes. « Dans ces circonstances, le gouvernement allemand n’autorisera aucune exportation de matériel militaire susceptible d’être utilisé dans la bande de Gaza jusqu’à nouvel ordre », a-t-il déclaré.

À Londres, Premier African Minerals chutait de 17 %.

Le développeur des projets de tungstène RHA et de lithium Zulu au Zimbabwe a indiqué que la deuxième phase de test de son usine de Zulu progressait comme prévu.

« Nous continuons à gérer les problèmes d’optimisation et de mise en service comme il est normal à ce stade et nous constatons des résultats encourageants à chaque avancée », a expliqué l’entreprise.

Premier African Minerals a ajouté que les plans « progressent » pour résoudre deux problèmes restants nécessitant des solutions à long terme : le remplacement des trieuses fournies par le fabricant d’origine, jugées « inadaptées », et l’achèvement du circuit de récupération du tantale. La société a reçu l’intérêt de « plusieurs » parties non nommées souhaitant acheter du tantale et éventuellement contribuer au financement du circuit.

Pennant International reculait de 11 %.

Le fournisseur de systèmes de soutien, services techniques et formations pour le secteur de la défense, basé à Cheltenham (Angleterre), prévoit un chiffre d’affaires semestriel de 4,5 millions GBP pour le premier semestre 2025, en baisse de 39 % par rapport à 7,4 millions GBP un an plus tôt. La marge brute est attendue à 45 %, contre 48 % un an auparavant, et la perte avant impôt ajustée devrait s’aggraver à 1,7 million GBP contre 400 000 GBP.

Comme déjà annoncé, Pennant prévoit des résultats annuels concentrés sur le second semestre, le contrat de mise à niveau technologique GenFly devant représenter jusqu’à 15 % du chiffre d’affaires 2025. Les négociations avec le ministère britannique de la Défense se poursuivent, mais l’entreprise indique qu’il est désormais probable que l’attribution du contrat soit repoussée au quatrième trimestre ou au-delà. En conséquence, le chiffre d’affaires 2025 devrait être « nettement inférieur aux attentes du marché ».

À l’inverse, Petra Diamonds bondissait de 37 %.

Le producteur de diamants présent en Afrique du Sud et en Tanzanie a annoncé que ses revenus de ventes pour l’exercice clos le 30 juin avaient chuté de 33 %, à 206 millions USD contre 309 millions USD, malgré une hausse de 19 % au quatrième trimestre à 50 millions USD contre 42 millions USD au troisième trimestre. Les volumes vendus sur l’année ont reculé de 18 %, à 2,4 millions de carats contre 2,9 millions.

Les ventes du « Tender 7 » en juin ont généré 21 millions USD de revenus, soit 46 % de moins que les 39 millions USD du « Tender 5/6 », avec des volumes en baisse à 283 970 carats contre 529 202. Le prix moyen est resté inchangé à 73 USD par carat.

Petra a également indiqué vendredi avoir trouvé un accord de principe pour un refinancement à long terme, comprenant une augmentation de capital de 25 millions USD à 16,5 pence par action, le report à décembre 2029 de l’échéance de sa dette bancaire senior garantie et le report à mars 2030 de ses obligations senior garanties de second rang. Ce refinancement reste soumis à l’approbation des actionnaires.

À New York, les indices étaient attendus en hausse : le Dow Jones Industrial Average +0,2 %, le S\&P 500 et le Nasdaq Composite +0,3 %.

Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans s’établissait à 4,25 %, contre 4,23 %. Celui à 30 ans passait à 4,83 %, contre 4,80 %.

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi la nomination du président de son Conseil des conseillers économiques pour pourvoir un siège récemment vacant au sein du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, cherchant ainsi à renforcer son influence sur la banque centrale indépendante.

« C’est pour moi un grand honneur d’annoncer que j’ai choisi le Dr Stephen Miran, actuel président du Conseil des conseillers économiques, pour siéger au conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale jusqu’au 31 janvier 2026 », a-t-il écrit sur son site Truth Social.

« D’ici là, nous continuerons à chercher un remplaçant permanent », a ajouté Trump.

Miran achèvera le mandat d’Adriana Kugler, nommée par l’ancien président Joe Biden, qui a annoncé sa démission la semaine dernière.

Ce changement intervient alors que la Fed subit une pression croissante de la part de Trump, qui critique régulièrement son président Jerome Powell pour ne pas avoir abaissé les taux plus tôt.

Par Emily Parsons, journaliste d’Alliance News

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